Témoignage de Raynal un pratiquant shiatsu passionné...
Auteur : Publié le 20/08/2024 à 10h03 -Ohayo gozaimasu. Je m’appelle Raynal, j’ai 60 ans, je suis marié, j’ai trois grands enfants, et j’habite St Quentin en Yvelines. Voici comment je suis passé de commercial à la mise en pratique de mes passions, notamment de la culture japonaise et du shiatsu...
J’exerçais le métier de commercial spécialisé dans les matériels pour les professionnels des espaces verts .
Maintenant en retraite, je vais pouvoir me consacrer pleinement à mes passions.
Depuis mon enfance, j’ai toujours été attiré par le Japon et sa culture. Son côté mystérieux, exotique, de l’autre côté de la terre, ses traditions, ses arts martiaux, ses temples et ses jardins évidemment.
Nous pratiquons en famille le Judo et le Taiso , et alors que j’étais président du club de ma ville, Hervé Ligot, de la fédération française de shiatsu traditionnel, nous avait convié à une démonstration de Shiatsu, avec pour thème, la récupération après l’effort. J’ai tout de suite été séduit, et l’envie d’apprendre cet art du massage ne m’a plus jamais quitté. J’ai rapidement intégré l’école des 5 Saisons de Michelle Havage à Saint-Germain-en-Laye où j’ai suivi la formation pendant 4 ans et validé mon diplôme en 2021.
J’ai créé un Cabinet à la maison ou j’ai soigné confort et déco, pour accueillir au mieux, sur futon, table ou chaise, tous les profils de personnes.
Comme tout bon gakusei, j’ai d’abord pratiqué sur mes proches, famille, amis et mon carnet d’adresse s’est vite étoffé de contacts très variés, par le bouche à oreille, allant de sportifs, seniors, pros des espaces verts, artisans, pompiers, soignants, étudiants et même médecin !
Bon nombre ne connaissaient pas ces techniques, et ont découvert le Shiatsu avec moi, les Anciens bien sûr, qui n’avaient pas trop l’habitude d’être « touchés » et qui sont toujours surpris de l’efficacité de ce type de soin, mais aussi les autres même très jeunes souvent stressés par les études par exemple.
La détente physique bien sûr, mais c’est aussi la serenité, à la sortie d’une séance qui étonne toujours un peu.
Le sourire des patients ne trompe pas. Nous avons toutes et tous, des métiers, des pratiques, des passés, des expériences de vie, qui laissent des traces en nous, et finissent par nous oppresser physiquement et moralement. Le Shiatsu répond tellement bien à ça. J’avais déjà dans l’idée de créer « Ma caisse à outils ».
Cela me paraissait nécessaire pour répondre aux besoins spécifiques de certains jushas. Des formations en reflexo plantaire thaï, en deep tissues, et Amma sur chaise, sont venues complémenter mon offre, le Shiatsu traditionnel demeurant mon outil de base. Puis j’ai eu la chance de partir en voyage au Japon, et d’y vérifier toutes les attentes que je nourrissais par mes lectures. J’y ai tout aimé, les japonais, leurs arts, leurs comportements, la beauté du pays, la nourriture, tout !!
Et bien sûr le Shiatsu japonais un peu plus fort que chez nous et qui leur fait dire ITA KIMOCHI (ça fait un peu mal, mais ça fait du bien).
Je m’étais promis d’y retourner pour une immersion sans trop savoir comment, ni quand.
Profitant de ma disponibilité, je me suis lancé dans l’apprentissage du japonais et j’en profite pour remercier mes professeures Asako et Tomoyo Sensei qui font preuve de beaucoup de patience avec moi !
Et puis un jour, je découvre grâce aux réseaux sociaux, Antoine Di Novi, Olivier Vaillant, puis Mehdi Abid et je trouve enfin le discours qui me convient, par des personnes qui connaissent le Japon et le Shiatsu pratiqué la bas, qui vont me conforter dans ma quête.
En juin dernier, j’ai participé à un stage Yin Shiatsu à St Germain en Laye avec Mehdi, organisé par Jean et Yohann de l’association Mujokan, pour une approche du travail avec le coude en profondeur, soulageant nos pouces tant mis à l’épreuve.
Puis le 6 et 7 juillet dernier, j’intègre le Shiatsu /Sokuatsu Summer Boot Camp à Poitiers avec Antoine, Olivier, Keita et Asuka, une organisation autour de 4 ateliers : Shiatsu sur table avec Asuka. Shiatsu Namikoshi avec Keita. Kuretaké Shiatsu avec Olivier et Sokuatsu avec Antoine.
La caisse à outils Made in Japan. Le tout dans la bienveillance d’un groupe de passionné.es.
Professeurs comme élèves.
Nous discutons avec Antoine des stages en immersion qu’il organise au Japon …
Mon rêve va pouvoir se réaliser.
Je partirai à l’automne 2025 avec lui.
Arigato gozaimasu
指圧の心は母ごころ圧せば命の泉湧く (ワッハッハ )
©R.Petit
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© Shiatsu France
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