Les points communs et différences entre le Shiatsu et le Sokuatsu

Parmi les massages incontournables au Japon, les méthodes de pression Shiatsu et Sokuatsu. C'est l’usage de la partie corporelle avec laquelle on appuie qui détermine le nom du massage. Lorsque le donneur presse avec les mains et les doigts, c’est le SHIATSU, et lorsqu’il fait usage du pied et des orteils, c’est le SOKUATSU. Alors quels sont les points communs et différences entre le shiatsu et le sokuatsu ?

Les discussions philosophiques autour des objectifs et des actions du shiatsu restent vastes en Europe notamment. A la fois méthodes de relaxation, permettant d'atteindre des états de détente et de bien-être avérés, le shiatsu tout comme le sokuatsu agit en prévention de la santé.

On entend souvent parler d'harmonisation des énergies. 

Au Japon, les notions autour des énergies dans le Shiatsu ou le Sokuatsu n'existent pas vraiment. On considère simplement que ce sont des méthodes d'ajustement du corps (réajustement/remise en équilibre du corps). Cela s'appelle du Seitai.

Ceci rappelé, quels sont les grands points communs et les différences essentielles entre ces méthodes ?

Les points communs :

Le premier point commun est que ces méthodes sont spécifiquement japonaises. Il est difficile de savoir quand et comment les connaissances d’autres pays comme l’Inde, la Chine, la Corée ont marqué la culture nippone. Mais il est clair que le Sokuatsu et le Shiatsu sont des massages nippons.

Le second point commun réside dans la singularité de ces méthodes qui sont des arts corporels d’appui, de pression (ou plutôt de compression). Leur but est d’atteindre un niveau de relâchement profond. Parmi leurs effets, la détente, la régulation de l’influx nerveux, la stimulation de la circulation sanguine, le drainage lymphatique, l’assouplissement de la peau et des muscles…

Les différences :

La première divergence est celle de la fatigue du praticien. Si donner des séances de shiatsu tous les jours est clairement fatiguant (crispations musculaires des lombes, usure des articulations : doigts, genou...), faire des séances de sokuatsu est une presque une partie de plaisir ! En effet, le praticien exerce debout, et ses articulations ne sont donc pas sollicitées sur le sol. Le fait d'appuyer en position debout permet non seulement de préserver son corps mais l'assouplit en même temps. Au Japon, on dit que le fumishi (praticien en sokuatsu) fait sa gymnastique en donnant un massage !

La seconde différence est la puissance. Si les effets du sokuatsu et du shiatsu sont assez proches, le sokuatsu permet d’atteindre des couches musculaires plus profondes et ce en demandant avec moins d’effort. Cela permet ainsi au fumishi de recevoir des sportifs de haut niveau (corps dur) et aux personnes de fort gabarit.

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