Shiatsu et grossesse
Auteur : Publié le 01/05/2019 à 20h27 -Les mamans peuvent pratiquer du shiatsu avant la conception d'un enfant pour arrêter de fumer ou diminuer les tensions émotionnelles par exemple. Le shiatsu peut aussi aider les futurs papas. Mais le shiatsu est-il adapté aux femmes pendant leur grossesse?
La réponse est oui mais avec des précautions.
En effet, des éléments de bon sens doivent être considérés.
Quels sont les bienfaits du shiatsu pendant la grossesse ?
Quelles sont les contre-indications ?
Les précautions essentielles
Dès lors que l'on donne un soin shiatsu, certaines précautions comme l'hygiène, les types de manoeuvres, le choix et l'intensité des pressions, le choix des points sont à prendre en compte.
Avec une femme enceinte, il paraît alors évident que des précautions particulières s'imposent.
Sur le plan mécanique, il faut éviter les gestes brusques, les pressions trop pénétrantes. Les manoeuvres doivent être souples, respectueuses, douces donc pas d'étirements en force. Le praticien doit être en présence c'est-à-dire concentré et à l'écoute. Bref, ce sont des prudences de bon sens.
Sur le plan énergétique, nous entrons dans un champ plus subtile donc les généralités de discours devront être évités.
L'énergétique fonctionne d'abord dans la précision du placement des points (tsubos), dans la connaissance de leur utilisation mais aussi (et surtout!) dans la posture globale du praticien : attitude mentale, concentration, intention, visualisation, signature.
Les circuits énergétiques à éviter
Les méridiens de la vessie et de la rate (pancréas) sont les 2 méridiens sur lesquels le shiatsushi doit rester particulièrement vigilant.
Si le praticien débute, il n'a sans doute pas l'expérience nécessaire et son manque de confiance pourra l'amener à ne pas réaliser de pressions digitales sur les circuits de la vessie et de la rate.
En revanche, si le praticien ne doute pas, qu'il connait les symboliques et les flux énergétiques portés par ces 2 méridiens alors le soin shiatsu ne pourra être mal perçu.
Les points énergétiques à éviter
Certains points à éviter ou à utiliser en pleine responsabilité peuvent stimuler les contractions utérines et favoriser l’ouverture du col de l’utérus. C’est en fait le moment choisi pour la stimulation qui peut confèrer un rôle indésirable.
Certains points "classiques" comme GI4, RP6, V67 sont à éviter. D'autres points énergétiques pourraient être listés. Sinon des compétences particulières en obstétrique ou en massage prénatal paraissent indispensables. Si le praticien n'a pas assez d'expérience ou ne se sent pas suffisamment à l'aise, le mieux est de ne pas toucher ces points.
A ces points, on peut rajouter les régions de l’abdomen, du pubis, de la région lombo-sacrée.
On note ici les points et les zones à éviter.
Les points interdits sont en japonais des Kinketsu et doivent impérativement appris par tout praticien sérieux en tant que professionnel.
L'expérience, la maturité, la connaissance et la motivation du praticien représentent l'obstacle ou le souhait à usiter ces manoeuvres.
En résumé, le praticien qui donne un soin shiatsu à une femme enceinte doit rester honnête et cohérent en restant dans son champ de compétences et en ne substituant pas à un accompagnant médical "officiel".
En lire plus sur le shiatsu pré-natal
Les ouvrages sur le shiatsu et les femmes enceintes
"Shiatsu et grossesse" de Suzanne Yates & Tricia Anderson
Lire l'entretien avec Charlotte Novak, une praticienne shiatsu qui reçoit des femmes enceintes
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