Le Shiatsu Koho
Auteur : Publié le 22/09/2021 à 08h49 -C'est en 1938 que le OKUYAMA Ryuho alors âgé de trente-cinq ans, et qui vient de terminer ses études de médecine, ouvre son premier dojo à Tokyo. Il enseigne alors un art martial nommé hakkō-ryū. Maître Shodai Soké OKUYAMA Ryuho (1902-1986) intégre dans son art un style de Shiatsu, le Koho Shiatsu.
L’école de shiatsu de OKUYAMA Sensei, le fondateur, était situé à Omiya dans la préfecture de Saitama au Nord de Tokyo. Omiya est mondialement connu comme la ville des bonsais.
Cette école n’était pas seulement destinée à des professionnels.
Elle était ouverte à tous ceux désireux de pratiquer le shiatsu. Les gestes étaient montrés à tous même les techniques secrètes du shiatsu.
Pour soigner, il faut faire surgir la capacité naturelle de se guérir. S’adapter de façon naturelle, c’est l’essence de la médecine. Okuyama disait "le shiatsu se pratique habituellement en tant que médecine familiale, mais, pour des maladies compliquées et profondes, le toucher peut permettre de les prévenir. Quand une épouse fait un shiatsu à son mari, ou une mère à ses enfants, elle entretient la bonne santé, renforce les points faibles de sa famille. La main de l’amour s’étend sur ceux qu’elle soigne et doit établir un contact. Au-delà de ces contacts, il n’est pas nécessaire de toucher".
L’examen du pouls est un critère central du Koho Shiatsu. Il permet de "connaître" l'état général du patient et de sentir des informations à propos d'une éventuelle maladie : son état actuel et son évolution future, l'état énergétique à travers la circulation des flux dans les méridiens.
Le principe de la méthode Koho Shiatsu consiste à appliquer la pression sur les Tsubos situés sur les Keiraku (méridiens) tout en évitant les parties endommagés, malades, ou douloureuses.
L'une des méthodes de diagnostic du Koho Shiatsu se nomme Myakushin. Il permet de diagnostiquer les problèmes rencontrés par un patient et d'identifier les Keiraku à traiter. Le Myakushin se repose sur la tradition des Keiraku (les 12 méridiens de la médecine traditionnelle chinoise).
Le fils de Shodai Soke Okuyama Ryuho, OKUYAMA Toshio qui est né en 1948, a débuté sa formation de Hakkoryu Koho Shiatsu auprès de son père à l’âge de sept ans. Dans la tradition nippone, il était surnommé le jeune enseignant c'est-à-dire Waka Sensei. Nidai Soke OKUYAMA Toshio propose des séminaires de Hakkoryu Koho Shiatsu au Hombu Dojo.
Comme OKUYAMA Sensei le rappelle, l'une des caractéristiques de Hakkoryu est de montrer que les arts martiaux et la médecine sont en quelque sorte une seule et même chose.
Hakkoryu® et Koho Shiatsu® sont aujourd'hui des marques déposées au niveau international.
Sur le site officiel japonais Hakkoryu.com, voici la liste où le Hakkoryu Koho Shiatsu a montré certaines améliorations :
Hypertension, névroses, paralysie, lombalgie et lombalgie, gastroptose et gastrite, gastro-entérite, ulcère gastrique, tuberculose, articulations douloureuses, calculs biliaires, zona, amygdalite, calculs rénaux, appendicite, presbytie, asthme, paralysie infantile, rhume et grippe, rhumatismes, fièvre, hémorroïdes, sciatique, fibrome utérin, menstruations irrégulières, arthrite, néphrite, constipation et diarrhée, impuissance, bronchite, insomnie, allergie, énurésie, vertige, hernie, blessure par coup de fouet cervical, étain nitus, maux de tête, y compris migraine, anxiété, douleurs abdominales, rhinite, accident vasculaire cérébral, entorses, diabète, hypotension, eczéma, épaule gelée, coude de tennis, etc.
Les courants - quels sont les différents styles de shiatsu ?
Sources :
© www.hakkoryu.com
© Tous droits réservés - Shiatsu France
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